Le sujet leur demandait de rédiger un poème lyrique mettant en évidence l’exaltation des sentiments.
La poésie n’est pas morte ! la preuve avec ce florilège :
L’Ombre de la vie de Juliette Lévy
Je n’ai encor jamais compris ce qui pouvait,
Dans une vie, m’éloigner de toi que j’aimais,
Tu t’es enfui, seul, juste comme abandonné,
"La souffrance c’est l’unique réalité".
/
T’en souviens-tu ? Tu me le disais, répétais...
Jusqu’à ce jour même où partir il le fallait ;
Tout cela est arrivé au soleil couchant,
Le ciel est comme un brasier lors de ces instants.
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Tu es parti, tu ne reviendras donc jamais,
Précoce est arrivé ta fin si tu savais !
Je ris, je pleure, m’amuse et m’ennuie, mais ça,
Tout cela, je le faisais bien mieux avec toi.
/
Il y a une raison, l’ombre de la vie,
Ne t’a surement pas pris juste par envie !
Je ne la trouverai jamais toute seule, or
Je sais, l’amour n’est pas arrêté par la mort.
L’histoire d’un amour d’Alexandre Amato
Quand je t’aperçois à la fenêtre,
J’entre dans un état de bien-être.
Commençons notre vie par un baiser.
Et, désormais, nous serons apaisés
/
Comme l’antichambre des sentiments,
Comme l’épais mur en rouge ciment.
Regardons notre pur futur d’azur.
Rêvons de cette parfaite aventure.
/
Ensemble nous bâtirons l’avenir
Sur un solide socle de plaisir.
Cette splendeur, que je croyais divine,
Opaline et éphémère décline.
Mon adorée de Mélyssa Saint-Félix
Aujourd’hui, dans notre endroit de prédilection,
Je repense à tous ces moments vraiment magiques
Où nous chantions encore cette douce musique.
C’étaient de beaux jours et nous nous adorions.
/
Pourquoi es-tu partie, toi su qui je comptais ?
Tu étais mon adorée, plus chère que l’or
Et j’étais ta poupée, ton unique trésor.
Jamais je n’oublierai tous ces moments passés.
/
Je me souviens de tes yeux verts, de ton sourire
Et de tes cheveux aussi doux que de la soie.
Avec ta bonne humeur, tu apportais la joie,
Et ta voix était aussi douce qu’une lyre.
/
Alors, pourquoi nous a-t-on ôté ce bonheur ?
Chaque heure, chaque minute, chaque seconde,
Il ne reste rien car tu as quitté ce monde.
Tu seras toujours la meilleure, grande soeur.
Dites-vous souvent oui... de manon Rouhet
Dites-vous souvent oui ! aux tristesses de vie
A ce grand désespoir, qui est fait tout en noir
A cette jalousie, qui devient maladie
Ou bien à cette Loire, qui coule sans retard
/
Dites-vous souvent non ! à l’amour sans raison
Aux belles bêtises comme des pommes exquises
A ces belles chansons embaumées de passion.
Ou aux simples surprises qui toujours nous suffisent
/
Moi, je dis souvent non, aux piètres trahisons
Généralement oui, à toutes ces folies
Et aussi oui et non pour des vies sans raison
mais pour me reconnaître, je dis le mot peut-être.
Je sais que. d’Elliot Fredon
Je sais que tu n’aimes pas l’odeur du grand large
Je sais que tu n’aimes pas l’odeur de la mer
Je sais que tu n’aimes pas être dans le noir
Que tu te sens aussi fragile qu’une fleur
/
Mais vois-tu, j’aime sentir l’odeur du grand large.
J’aime nager avec les poissons de la mer.
Mais vois-tu, moi j’adore aussi la nuit noire
Je me sens détendu, comme dans une bulle.
/
Je sais qu’en te voyant, Cupidon m’a touché
D’une de ses flèches, trempées dans un amour pur,
Cet anneau qui m’est si douloureux, que pour toi
Je ferais l’impossible pour te conquérir.
Les minutes qui s’égrainent de Dorian Siry
Les minutes qui s’égrainent nous rendent si fragiles,
Elles alimentent les heures, les jours et les années.
Le miroir nous renvoie l’image d’une fleur fanée,
Le visage est flétri et le corps moins agile.
/
Avec les souvenirs, la nostalgie prend place,
Les aiguilles de la montre, les grains du sablier,
Balayent notre jeunesse pour nous faire oublier,
Tous ces moments d’extase qui nous rendaient vivaces.
/
Mais cessons de ne vivre qu’en pensant au passé,
Comme le triste poète déjà lassé,
Des semaines à venir dont il ne jouira pas.
/
Il ne sert à rien de revenir sur ses pas,
Profitons de la vie, laissons le temps s’enfuir,
Sans jamais perdre espoir, et gâcher la plaisir !
A mon amour perdu de romane Christiny
Je me balade dans ce bois,
Souvenir de notre première fois.
Mon coeur bat fort la chamade,
Puisses-tu écouter mes tirades ?
/
Tu es parti très loin d’ici,
En emportant toutes nos folies.
Pourquoi me sens-je abandonnée,
Quittée, délaissée, négligée ?
/
Marche, cours, vole, vole mon amour,
Je t’aime comme au premier jour.
Bientôt je te retrouverai.
La lumière m’a emportée.
Je l’aime par T. O. P.
Elles est si magnifique, j’en reste sans voix.
Elles est si belle avec ses courbes généreuses.
Elle est si parfaite, les autres en sont hideuses.
Elle est si jolie qu’elle mérite le roi.
/
Or je sais bien que je ne pourrai la toucher
Et ceci m’est particulièrement dur.
Je l’aime, l’adore et la veux, cette voiture
Avec sur son capot rouge un cheval cabré.