Découvrons le fantastique à l’Onde

Nous avons assisté à la lecture de deux nouvelles fantastiques du XIXème siècle : Qui sait ? de Maupassant et Le diable dans le beffroi d’Edgar Allan Poe.

Dans l’auditorium de l’Onde, nous avons écouté deux femmes qui nous ont lu ces textes de manière théâtrale.

La première nouvelle qui nous a été lue était celle de Maupassant.
Il s’agit de sa dernière oeuvre avant son entrée en hôpital psychiatrique, or le narrateur y raconte les causes de son internement volontaire.
Ce narrateur, dont on ne connaît pas le nom, rentre un soir de l’opéra ; en arrivant chez lui, il a peur : il entend du bruit à l’intérieur de son domicile et en ouvrant la porte, surpris, il voit ses meubles s’animer et s’échapper dans la campagne en le piétinant.
Après avoir dormi à l’hôtel, son valet l’informe de la disparition - sans doute un vol - de ses meubles.
Croyant être fou, le narrateur consulte des médecins qui lui conseillent de voyager.
Apaisé par ses voyages, il fait une dernière escale à Rouen où il retrouve son mobilier chez un brocanteur. à‰bahis, il alerte la police mais le petit marchand chauve avait disparu avec les meubles.
Ne quittant pas la ville durant l’enquête, il reçoit au bout de deux semaines une lettre qui lui annonce le mystérieux retour de ses meubles et bibelots, du plus petit au plus grand.
C’est à cause de cette histoire que le narrateur prit l’initiative de rentrer en hôpital psychiatrique.


Dans la seconde nouvelle, l’histoire se passe à Vondervotteimitiss, un ridicule petit village dans la campagne hollandaise où toutes les maisons sont identiques avec : vingt-quatre choux dans chaque jardin, une horloge sur la cheminée, un gros père qui fume la pipe en scrutant le beffroi, une grosse mère qui cuisine du choux, deux gros enfants , un gros chat et un gros cochon avec des montres attachées à la queue. Et tout ce petit monde vit au rythme des horloges.
Mais un jour, un petit inconnu surgit de derrière la colline. Il porte un violon plus grand que lui ; sans hésitation, il se dirige vers le beffroi et après avoir assommé le gardien, il commence à sonner les cloches : un coup, deux coups... douze coups et ... un treizième !
Tous les habitants qui attendent impatiemment l’heure de midi s’affolent, pris de panique. Tous deviennent fous et le petit diable est fier de lui.

Nos avis sur cette sortie sont partagés : la première nouvelle nous a plu, elle était compréhensible et bien interprétée ; mais la seconde n’était peut-être pas adaptée à des quatrièmes, il y avait trop de descriptions et le vocabulaire était parfois trop recherché.

Mais cela nous a permis de comparer deux écritures fantastiques très différentes.
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Les 4e1 remercient Mme Legrand.

La classe de 4e1.